Sang chaud ✘ Froid au premier abord ✘ Sensible et entier en réalité ✘ Respecte sa famille ✘ A du mal à obéir aux ordres ✘ Aime se battre ✘ Dévoué et loyal ✘ Aime le désordre ✘ N'aime pas décevoir ✘ S'énerve au quart de tour si on manque de respect aux gens qu'il aime ✘ Aime faire des blagues ✘ Sportif ✘ Se pose des questions sur sa sexualité ✘ Parfois galant ✘ Ne le sait pas encore mais, cherche désespéramment l'attention des autres

En résumé, Hikaru est encore blessé par son passé. Il combat ses démons avec de la violence, de la froideur et une attitude rebelle. En réalité, c'est un garçon sensible et drôle, qui aime les siens et sur qui on peut compter. Il ne sait pas encore à quoi il aspire : Amour ? Sport ? Se découvrira t-il une passion ? Nul ne le sait encore.

La famille Stark, puissance anglo-saxonne, implémentée à Londres. C'est à cette famille riche qu'Hikaru appartient. Mais il ne l'avait appris qu'à onze ans, dans un squat de banlieue en accompagnant sa mère vendre ses dernières boucles d'oreilles. Elle lui avait alors dit :
"Hikaru, ton père s'appelle Hayate Stark. C'est un homme d'affaire au grand cœur."
Elle avait récupéré alors l'argent, pris une profonde inspiration et avait agrippé sa main.
"Viens mon chéri. Nous allons lui rendre visite."

Sa mère n'avait pas menti. Une belle villa, de belles voitures, de beaux costumes. Hayate, le frère ainé des Stark, avait tout de suite reconnu son amour de jeunesse perdu : elle l'avait plaqué sans lui parler d'Hikaru. Mais dès qu'Hayate avait posé les yeux sur Hikaru, il avait su qu'il était son fils. La mère d'Hikaru, Rose, avait alors expliqué la situation à son ancien amant.

Rose venait d'une famille modeste sans histoire. Lorsqu'elle avait été contacté par la richissime famille Stark pour devenir la tutrice privilégiée de leur ainé, elle n'avait pas refusé. Mais les choses avaient bien vite dérapé entre Hayate et elle et, la peur d'être poursuivie pour abus sur mineur terrifia Rose. Elle prit la fuite, enceinte. L'accouchement ne se passa pas comme prévu et eut des conséquences désastreuses sur la santé de la mère. Rose perdit tout : son métier, sa famille, ses amis. Sauf, son fils. Elle lutta pour prodiguer une éducation saine à Hikaru. Mais lui, en secret, descendait déjà dans les rues pour voler, piller et ramener de quoi vivre à leur petite famille. Malheureusement, au bout d'un moment, l'argent ne vint plus, son état s'empira et Rose décida qu'il était temps d'affronter son passé.

Hikaru s'en souviendra toujours, son père avait pleuré. Il avait ensuite serré Rose dans ses bras et lui avait dit "Je prendrai soin de vous.". Les trois mois qui avaient suivi furent un véritable renouveau pour Hikaru. Il découvrit la vie d'aristocrate et les joies de la pseudo insouciance. C'était sans compter sur la colère et l’incompréhension qui se dissimulait au fond de lui. Pourquoi son père n'avait pas cherché sa mère ? Il en avait eu les moyens non ?

Et puis, le quatrième mois, Rose décéda d'une maladie mortelle, cette même là qui la suivait depuis la naissance de son fils. Hayate était détruit d'avoir perdu une seconde fois son amante. Mais, la seule personne qui avait réellement besoin d'être aidé, c'était Hikaru.

Jusqu'à ses dix-sept ans, Hikaru se ligua contre la richesse et l’opulence. Il traînait dans la rue. N'allait plus en cours. Se battait régulièrement. N’obéissait à personne. Et canalisait sa colère comme il le pouvait dans le sport. Son deuil n'était pas fait et son père, se sentait incapable de l'aider. Mais peut-être qu'un simple "Je suis la si tu veux parler Hikaru", aurait suffit à calmer le désordre psychologique d'Hikaru.

Mais, Hayate apprit une froide nouvelle. La maladie dégénérescente dont était morte Rose venait d'être déclaré chez lui. Hayate fit la seule chose qui lui sembla alors juste. Il appela ses sœurs. Plus particulièrement la sœur dont il était persuadé qu'elle serait parfaite pour assurer l'éducation d'Hikaru.

Hikaru n'avait eu qu'un discours pompeux comme quoi, il passerait quelques mois chez sa tante, le temps qu'il se discipline mieux. Chose bien sur qui l'avait mis hors de lui. Il avait ainsi passé six mois intenses à apprendre les bases du japonais et, sur la fin de ses dix sept ans, il se retrouva dans un avion, direction le Japon.